Kaaikop est un mot algonquin qui signifie espace dénudé, rocheux, escarpé et en hauteur.
Le Mont-Kaaikop ne doit pas être vu comme une simple terre à bois : sa majesté, son état naturel et sa beauté en font un atout environnemental, social et économique irremplaçable. C’est un élément très important de la charte des paysages, étant un symbole identitaire régional majeur et emblématique protégé au fil du temps.
Il est situé à environ 115 km au nord de Montréal, dans la région touristique des Laurentides, à Sainte-Lucie-des-Laurentides. Une partie de sa base au nord est sise dans Lanaudière, à Saint-Donat-de-Montcalm et son flanc est s’étend également dans Lanaudière, à Notre-Dame-de-la-Merci.
À 838 mètres de hauteur, il est le 2ième massif des Laurentides après le Mont-Tremblant. Aux alentours, pas d’agriculture, pas de sport de masse (golf ou ski), peu de routes et peu d’habitations. Que de la nature.
La forêt y pousse très lentement sur une couche très mince de sol, d’au plus 25 centimètres d’épaisseur. Sa forêt dense et préservée est un refuge important pour la faune qui est omniprésente : orignaux, chevreuils, loups, coyotes, renards, petit gibier, etc.
La biodiversité la plus importante et la plus riche se retrouve au Sud du Québec et le Mont-Kaaikop est à cet endroit. C’est une rareté dû à son altitude et ses écosystèmes anciens et préservés à ce jour.
Géographiquement, le Mont-Kaaikop est un carrefour stratégique important pour la circulation et le foisonnement de la biodiversité. Il assure la connectivité écologique de plusieurs zones de conservation et de couloirs fauniques et floristiques naturels. Vers le sud : Tioweroton, vers le nord : Montagne noire et parc du Mont-Tremblant, vers le nord-est : Mont Ouareau, parcs régionaux de la Forêt Ouareau et des Sept-Chutes.
Économiquement, une importante étude a démontré qu’il est plus rentable de protéger les forêts du Mont-Kaaikop, que de les exploiter.
Socialement, l’acceptabilité sociale est nettement en faveur de la protection du Mont-Kaaikop, avec des appuis de plus de 12 000 personnes en provenance de près de 100 municipalités du Québec, d’organismes nationaux et locaux de protection de l’environnement et de l’ensemble des municipalités de la MRC des Laurentides, incluant le Conseil des maires et mairesses de la MRC.
